En effet, l’entreprise landaise est passée entre les mains de Suez Industries, d’Industrie Kapital, de l’Islandais SIF avant de tomber dans l’escarcelle du groupe coopératif basque Lur Berri en 2011, associé au fonds d’investissements français, PAI Partners.
Devenu Labeyrie Fine Foods, le groupe est désormais leader européen de ce que l’on dénomme « l’alimentation plaisir » (le marché le plus porteur du moment), avec des marques comme Blini, Delpierre, Farne, Labeyrie, Labeyrie Fine Foods International, Labeyrie traiteur surgelés et Lyons Seafoods.
Soit un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros, produit par 5.000 personnes réparties sur 16 sites (Saint-Geours-de-Maremne, Boulogne-sur-Mer, Chevilly-Larue, Castelsarrasin, Nantes, Came…) avec une implantation dans 40 pays.
Un tel succès vaudrait donc une entrée en bourse. Certes pas au CAC 40, formé des quarante entreprises françaises les plus prolifiques, mais au second marché, là où se font les meilleures affaires, tant pour les investisseurs que pour les sociétés. Ce qui ne serait pas une première pour la marque, puisqu’elle y avait déjà été introduite en 1999, pour en être retirée trois ans plus tard.
Aujourd’hui, devant le succès de la marque et de ses produits, Lur Berri envisage très sérieusement de renouveler l’opération, afin de donner un bol d’oxygène supplémentaire à sa filiale.
Mais rien ne presse. Ce genre de démarche ne s’improvise pas ; on parle de deux à trois ans de préparation avant de se lancer, ce qui permettra à Labeyrie d’acquérir une visibilité supplémentaire, ainsi que des fonds venus d’ailleurs.
Quel cheminement pour la petite entreprise montée par Robert Labeyrie, de Saubusse, à partir d’une idée simple : vendre à l’unité les produits gastronomiques landais, foie gras, et aussi brochets, saumons et poulets jaunes !
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