Faut-il désormais parler du landais Potez ou de l’espagnol Potez ? Les spécialistes français de la fabrication d’élément d’aérostructures ou assemblage de sous-ensembles aéronautiques s’envole sous le ciel ibérique.
On les connaissait à leur siège social d’Aire-sur-l’Adour et voilà qu’on les retrouve à Séville, va comprendre Charles.
Il faut dire que le « tour de magie » ou presque n’a rien d’étonnant. Installés initialement sur 25.000 m2 de halls au cœur des Landes, on les avait déjà retrouvés aussi, avec Potez Engineering pour la conception, à Blagnac, près de l’Aéroport de Toulouse. Avec un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires, 35% sont « commis » à l’export, avec des clients comme Dassault, Stelia, Airbus ou Daher et Northrop, pour n’en citer que quelques-uns des plus prestigieux.
Pour leur déploiement à l’international, c’est donc Séville qui a été retenue où, mi 2016, est née Potez Aeronáutica Ibérica (PAI) au cœur de la technopôle Aéropolis jouxtant l’Aéroport de Séville. La direction de Potez Iberica a été confiée à Antoine Potez, fils de Roland Potez, le PDG, et petit-fils du fondateur Henry.
Là, ce sont 6.000 mètres carrés et un centre de rivetage semi-automatisé ou des cabines de peinture, que des outils de pointe pour répondre aux commandes de structures d’avions et d’hélicoptères, militaires ou civils.
Si pour l’instant, la filiale ibérique n’emploie que 11 personnes, l’effectif devrait grimper à 80 personnes d’ici 2019 et… 500 en 2022. Alors, vous qui cherchez un emploi dans l’aéronautique, ce n’est pas le moment de flancher sur la langue de Cervantès !
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