Expert transport et logistique dans les filières des produits de la mer, des surgelés, de la viande et du frais, le groupe Olano, toujours vert 44 ans après sa création, est en perpétuelle mutation, sous l’impulsion d’un énergique patron et de ses deux enfants, fine équipe qui ne se laisse décidément pas le temps de respirer.
D’abord, le groupe vient d’annoncer la livraison des 3.000 m2 d’extension de son siège, bâtis autour du bâtiment octogonal originel de la zone de Jalday, à Saint-Jean-de-Luz. Cet agrandissement, à base d’open spaces modernes et dotés d’un éclairage LED optimisé, a représenté un investissement de plus de 3,5 millions d’euros, pour un chantier d’une durée de seulement 10 mois.
L’opération visait à réunir personnels du siège et du centre d’affaires voisin. Environ 75 salariés des fonctions support du groupe travailleront désormais dans ces nouveaux espaces, qui devraient être inaugurés d’ici la fin de l’année, en marge d’une petite opération « portes ouvertes ».
Nouvelles acquisitions en vue…
Avec ses 2.500 employés et ses 50 sites, le groupe Olano table toujours sur 400 millions d’euros de chiffre d’affaires cette année, soit une croissance de 25% à 30% sur 2 ans, portée par celle de l’activité, mais aussi par de fréquents rachats.
En début d’année, Nicolas Olano évoquait d’ailleurs avec nous l’imminence de nouvelles acquisitions. Depuis, le groupe a déjà racheté la SNTF, entreprise de transport frigorifique établie près de Vesoul et en liquidation judiciaire (85 salariés, environ 10 millions d’euros de chiffre d’affaires).
Ce futur « Olano Vesoul » étendra ainsi la toile du groupe dans la filière des produits carnés, déjà tissée en France à partir d’une poignée de sites tels que celui de Montauban, flambant neuf et livré l’an dernier. Cette récente acquisition devrait permettre un traitement par le groupe d’au moins 200.000 tonnes de carcasses et viandes fraîches pendues par an.
De même, l’infatigable Olano se serait positionné en vue d’un rachat des Transports Surgelés de l'Ouest (TSO, entreprise fixée en Finistère, 15 millions d’euros de chiffre d’affaires), également lorgnés par d’autres acteurs du secteur.
De façon générale, le groupe luzien reste à l’affût de toutes les opportunités, en particulier dans les surgelés, où le marché stagne et où quelques bonnes affaires pourraient se faire dans les prochains mois.
Un réseau surgelés européen…
En janvier, Nicolas Olano évoquait également avec nous le lancement d’un « réseau surgelés », sur le modèle de son « Seafoodways » lancé en 2014 avec d’autres entreprises comme STEF pour les produits de la mer. Avec ce « Frozenways » en train de prendre forme, le but est encore une fois d’assurer une distribution optimale dans toute l’Europe, alors qu’Olano est essentiellement positionné dans les pays du sud (Portugal, Espagne, France et Italie).
Le groupe se serait notamment mis d’accord avec le tchèque Hopi, le néerlandais Kotra (déjà présents dans Seafoodways), le catalan Tarragona et le vitrollais NJS Faramia. Cette fois-ci, en revanche, il serait question d’alliances capitalistiques entre les partenaires. Le groupe aimerait notamment commencer par développer ce nouveau réseau en Italie, où il pourrait entrer au capital d’acteurs locaux.
Et tout ceci, bien entendu, entre un rachat d’hôtel et la soirée de clôture des internationaux de cesta punta, au Jaï-Alaï de Saint-Jean-de-Luz… On aura bien le temps de souffler plus tard !
Plus d’informations sur groupe-olano.com
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