« En tant que technopôle, notre rôle est de détecter et encourager les startups qui innovent dans l’aménagement, la construction durable et le cadre de vie », souligne David Portugais, responsable de la communication.
Ces projets doivent relever de thématiques propres : outils et applications numériques, outils d’immersion et d’aide à la décision, processus de gestion de projets collaboratifs, énergies renouvelables, gestion du cycle de l’eau, traitement et valorisation des déchets, économie circulaire, écomatériaux et valorisation des ressources locales, écoconstructions et solutions globales de rénovation, maison connectée, domotique et robotique, qualité de vie, procédures innovantes et nouveaux business models, habitat adapté, objets connectés…
En dix ans, plus de 450 projets ont été étudiés par le technopôle, pour récompenser 17 lauréats. Parmi eux, on peut citer notamment : Glowee, une startup parisienne qui travaille sur la bioluminescence, une alternative à la lumière électrique ; Bimeo, qui a développé un outil permettant de scanner l’intérieur d’un bâtiment avec un smartphone ou une tablette, et de générer automatiquement une maquette numérique au format IFC ; ou encore Materr'Up, qui produit des bétons bas carbone d’une nouvelle génération à partir d’un ciment d’argile innovant.
Visibilité et connexion…
Outre la dotation et l'accompagnement d'un an dont les lauréats bénéficient, le Grand Prix de l'Innovation de Domolandes apporte aux startups une visibilité importante. Et tout d’abord par l’action des personnalités qui œuvrent à la qualité du Grand Jury.
Les dirigeants des principaux acteurs du bâtiment sont chaque année au rendez-vous, ainsi que des experts l’innovation, de la construction durable et de la création d’entreprises… On peut par exemple citer les entreprises Bouygues Construction, Etchart, EDF, Duval, des bailleurs comme Clairsienne, Domofrance ou XL Habitat et d’autres partenaires institutionnels.
« Nous encourageons les connexions entre les membres du jury et les startups pour déboucher sur des collaborations fructueuses », note Hervé Noyon, directeur général des technopôles Domolandes et Agrolandes.
En parallèle de son Grand Prix, Domolandes a obtenu de nombreux labels et participe à différents réseaux nationaux. À l'instar de Green Tech Innovation, lancée à l’initiative du Ministère de la Transition Écologique fin 2020 et qui regroupe les principales structures d’accueil des entreprises innovantes en France, le Village by CA (l’accélérateur de startups du Crédit Agricole), Odeys (le Cluster bâtiments durables en Nouvelle-Aquitaine), le pôle de compétitivité Xylofutur, France Num, le label Retis...
« Tous ces réseaux nous permettent d'affiner notre méthodologie et de mettre en place des collaborations communes. Chaque technopôle possède une spécificité propre. Quand une startup nous sollicite et qu’elle ne travaille pas dans un de nos domaines de développement, nous la redirigeons vers une structure qui lui correspondra davantage », se félicite Hervé Noyon.
« Domolandes est désormais prêt à changer d'échelle », révèle le directeur général. Ses dix ans d'expérience lui permettront d'intégrer de nouvelles expertises et de collaborer avec d'autres régions (Normandie, Grand Est, Pays de la Loire...) afin de fédérer de nouveaux acteurs autour de l'innovation.
Créé en avril 2020, le réseau « BIM des territoires », porté notamment par le technopôle landais et cinq autres structures d’innovation en France, en Belgique et au Luxembourg, en est un très bon exemple. Son objectif principal est d’accélérer le déploiement du numérique pour optimiser la construction et la rénovation des bâtiments adaptés aux enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique.
En attendant, l'appel à candidatures de la 10e édition du Grand Prix de l'innovation aura lieu du 1er mars au 30 avril.
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