Florent Trémolosa et Stéphanie Porsain commencent par ouvrir, à Anglet, un atelier dédié à la fabrication de chaînes et parures pour les plus grands bijoutiers français. Ils décident de s’installer définitivement sur la côte basque en 1995 avant de tomber amoureux d’un garage biarrot en 2013.
« Florent a toujours aimé les motos. Nous en avions d’ailleurs une dans notre précédente boutique », s'amuse Stéphanie Porsain. Entre pièces d’atelier d’époque, espaces de travail épurés et mécaniques vintages, le visiteur est rapidement plongé dans le monde des deux joailliers, bien loin des codes des bijouteries traditionnelles. « Nous ne voulions pas avoir une boutique aseptisée, mais plutôt faire ressortir le côté atelier et artisanat ».
Une de leur création les plus atypique ? Une bague en or, sertie de diamant et en son centre, un contenant avec... de la terre et un bonsaï !
Des collaborations à partir de rencontres…
« Parmi nos créations les plus incroyables, nous avons travaillé avec Jean-Luc Tauziède, un archetier angloy, pour créer un archet de violon unique. Nous apprécions beaucoup son travail, c’est un artisan exceptionnel », s’enflamme Stéphanie Porsain.
Autre collaboration, cette fois avec l’Académie Française en 2016 : « l’écrivaine Dominique Bona nous a confié la réalisation de son épée d’académicienne. Ce fut une demande extraordinaire et un privilège incroyable que de travailler sur cette pièce ».
En fin d’année dernière, l’atelier Ainciart Bergara et Origine Ateliers ont créé ensemble une édition limitée du célèbre makhila. « En 2017, Nicole et Liza Bergara sont entrées par hasard dans notre showroom », raconte Stéphanie Porsain. « Le feeling est très bien passé entre nous. Et un jour, Liza Bergara nous a demandé si nous étions d’accord pour travailler ensemble. Cette collaboration s’est faite très naturellement ».
Un an et demi plus tard, le résultat de cette rencontre s’affiche superbement : 10 makhilas parés d’une torsade d’or et de pierres semi-précieuses. « C’est la première fois qu’un autre artisan étranger à l’atelier de la famille Bergara, travaille sur un makhila fabriqué à Larressore. C’est une grande fierté pour nous, car c’est un objet très important du patrimoine basque », confie la joaillière.
Lire notre article sur l’atelier Ainciart Bergara – c’est ici
Enfin, Origine Ateliers planche sur de nouveaux projets, en horlogerie cette fois-ci : « Nous sommes en train de développer des pièces en interne. Nous avons rencontré un horloger incroyable et il y a beaucoup de choses à faire ».
Vous l’aurez compris, les deux compères joailliers travaillent en fonction des coups de cœur et des rencontres. « C’est important pour nous de partager les savoir-faire et de rencontrer de nouveaux artisans », conclut Stéphanie Porsain.
Pour savourer les créations de ces joaillier, allez donc sur origine-ateliers.com
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