Entreprise d’iciAlstom Tarbes, un train d’enfer !

De gros contrats à l’international, des recrutements, ça va fort pour le site bigourdan qui fait les yeux doux aux étudiants d’aujourd’hui pour en faire l’élite professionnelle de demain

8 hectares, 31.000 mètres carrés de bâtiments neufs, 850 employés. Des chiffres qui donnent le tournis ? Pourtant, si on demande à l’équipementier ferroviaire Alstom, installé à Séméac, près de Tarbes, ils vous répondront certainement que ce n’est pas encore assez, et qu’ils sont presque à l’étroit.

C’est que ça va fort pour Alstom, qui signe à tour de bras de gros contrats à l’international, qu’il s’agisse de l’Afrique du Sud, de l’Inde ou de la Russie. Un petit tour sur leur site Internet suffit à comprendre que l’Azerbaïdjan, l’Italie ou les Pays bas, l’Allemagne pour les trains à hydrogène, tous à moment donné, doivent prononcer le mot « Alstom » pour leur développement.

On ne va pas s’en plaindre, d’autant qu’au cœur de son activité, le site de Tarbes est une référence incontournable puisqu’il est devenu le centre mondial d’excellence d’Alstom Transport pour les systèmes de traction, les modules de puissance et les appareillages.

Et si l’année 2017 a déjà été l’occasion d’une quarantaine d’embauches, il reste encore une dizaine de postes à pourvoir rapidement (à bon entendeur…) L’entreprise qui tient à appuyer l’économie locale, vient même d’ouvrir ses portes aux enseignants locaux, pour qu’ils sensibilisent ensuite leurs étudiants à cette vaste possibilité d’emplois du futur.

Pierre Fleury, l’actuel directeur du site, a pu ainsi partir tranquille et la tête haute, laissant la place à un nouveau directeur, responsable du groupe en poste à Saint-Ouen, qui devrait arriver ces prochains jours.