Depuis 2005, une collaboration a été mise en place avec Jean Thoby, pépiniériste et expert international du camélia, basé à Gaujacq. Et 4 ans plus tard, les chercheurs de Chanel ont conçu le premier actif hydratant issu des fleurs de Camellia japonica Alba Plena, « trésor végétal de la ligne de soins Hydra Beauty ». D’autres actifs sont en cours de développement pour entrer dans la composition de produits de soin Chanel.
Gabrielle Chanel aimait le camélia. « La fleur de Mademoiselle », sans parfum ni épines, symbolisait la simplicité et la pureté de la philosophie de Coco Chanel. « À l’opulence de la rose, elle préférait la sobriété du camélia, sa géométrie toute en rondeur, la disposition classique et uniforme de ses pétales, à la fois évidente et belle, comme la femme qu’elle était ».
Les plants de camélia sont cultivés en pleine terre avec des pratiques respectueuses de l’environnement : « un procédé précis d’agroforesterie permettant de préserver et de valoriser leurs qualités naturelles ».
Le « Conservatoire » des camélias…
Sur le site du château de Gaujacq, la recherche sur les camélias est favorisée par le jardin botanique, créé en 1986 par Jean Thoby (cliquez ici). Dédié à la conservation végétale, ce lieu unique au monde abrite les espèces et variétés horticoles les plus rares.
Il compte plus de 260 espèces de plantes et 2.000 variétés de camélias en provenance des 5 continents, sur près de 5 hectares. Ce Plantarium est devenu la réserve génétique de Chanel.
Afin de continuer à étudier les différentes propriétés du Camellia japonica Alba Plena et à observer d’autres espèces de camélias, Chanel a réhabilité une ferme en éco-construction équipée d’un laboratoire de recherche en phytochimie.
Les fleurs sont minutieusement cueillies, une à une, à la main, de février à mars.
Symbole de la longévité et du bonheur…
Célébré depuis le VIIe siècle en Asie, le camélia est le symbole de la longévité et du bonheur au Japon ; en Chine, il est associé à la générosité. Les premiers camélias font leur apparition en France au XVIIe siècle, dans le parc du Château de Versailles.
Mais, ils ne résistent pas au climat local. Plus tard, la Bretagne et Nantes deviennent le berceau de la fleur blanche, avant que le Sud-Ouest prenne le relais, devenant la région la plus propice à son épanouissement.
La fleur devient le symbole des plaisirs mondains, piquée à la boutonnière des dandys comme des romantiques et, plus tard, de Gabrielle Chanel. « Une rondeur presque géométrique, un blanc pur, des pétales d’un régularité absolue à l’ordonnancement classique, la parfaite simplicité du camélia ne pouvait que séduire Gabrielle Chanel. Elle en fera son emblème, son porte-bonheur ».
« Dans son appartement de la rue Cambon, sur les paravents et les lustres, le camélia orne également ses créations dès ses premières collections dans les années 1920. Plus qu’un simple accessoire, elle le détourne et l’interprète pour le faire fleurir inlassablement au détour d’une coiffure, d’une robe, d’un décolleté et même en tant que bijou. Aujourd’hui, Chanel interprète cette fleur signature dans toutes les matières et sous toutes ses formes, fidèle à l’esprit de Mademoiselle ».
Un sérum microfuidique aux bulles de camélia…
Chanel a créé une innovation cosmétique majeure avec une nouvelle génération de soins hydratant, à la sensorialité unique et aux performances élevées en matière d’hydratation, d’éclat et de protection. La marque a ainsi développé « le premier sérum microfuidique aux bulles de camélia qui fusionnent avec la peau pour une hydratation continue et un effet repulpant intense ».
Cette innovation technologique, a permis de mettre au point une texture qui a la particularité de se « transformer » dès son application sur la peau. « Au premier contact, la phase aqueuse se casse. Sur la peau, comme de l’eau, une onde bienfaisante imprègne l’épiderme, le rafraîchit, le défroisse, le ressource. Puis, les micro-bulles de Camellia Alba OFA (actif oléo fractionné) s’évanouissent. Comme de la soie, elles fusionnent délicatement avec la peau pour une sensation de confort instantanée et un imperceptible voile de douceur ».
Des perspectives très intéressantes…
La production de la « Ferme aux camélias » de Gaujacq est actuellement de 600 kilos de fleurs. Elle est encore insuffisante pour les besoins de Chanel qui envisage des partenariats avec des agriculteurs landais, autour d’Amou, pour étendre ses capacités. Une bonne opportunité de diversification.
D’autant plus que Chanel envisage d’utiliser les fleurs pour la préparation de nouveaux produits, comme le lait de camélia, voire pour la culture et l’exploitation de nouvelles plantes. Il faut dire que la Chalosse bénéficie d’un climat et d’un sol particulièrement favorable pour les plantes asiatiques, et pas seulement pour les camélias
Une chance à saisir : avis aux amateurs !
Informations et photos : Chanel et espritdegabrielle.com
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