Aujourd’hui, c’est un challenge de taille qui l’attire chez l’un des leaders mondiaux dans la construction et la maintenance de matériel roulant ferroviaire : la création d’une usine, et d’une équipe.
« Nous sommes à la veille d’un challenge industriel et humain très motivant pour l’ensemble des équipes sur le territoire. Nous serons au rendez-vous pour produire les automotrices moyennes et longues distances en 2022-2023 pour le compte de notre client SNCF, mais aussi pour répondre aux attentes et aux besoins des clients français. »
Une nouvelle usine a déjà vu le jour, avec un complexe industriel à disposition pour satisfaire la production de tramways, trains régionaux, locotracteurs et rénovation du RER A. Un nouvel atelier de 3 600 m² - un outil à faire pâlir d’envie la concurrence -, est venu s’ajouter aux 8 000 m² de bâtiments neufs, plus les anciens déjà sur le site bagnérais.
La phase de recrutement sur des postes à compétences clés a débuté avec le directeur des achats et le responsable en qualité industrielle, afin de se dimensionner aux gros contrats reçus pour les Trains d’Équilibre du Territoire dénommés Confort 200. « Dès 2022 nous allons émettre des offres d’emploi pour des opérateurs qualifiés (habillage, câblage, essais…) de manière à assumer au fur et à mesure la montée en charge de production. »
Christophe Florin a également initié avec l’UIMM, une démarche de rapprochement avec l’industrie aéronautique, victime de plein fouet des effets de la crise, envisageant un « prêt de main d’œuvre à but non lucratif ». En établissant des passerelles entre les deux secteurs, ce procédé permettrait de sauvegarder l’emploi au niveau local et régional.
D’autant qu’avec le retrait des lignes nationales lorsqu’il existe une alternative sur rails à moins de deux heures et demie, et la possible réhabilitation des trains de nuit, - fer de lance de CAF -, les années à venir s’annoncent plutôt favorables au secteur du ferroviaire.
Un autre projet, et challenge supplémentaire, est également en cours avec les institutions locales et régionales pour reconnecter l’usine sur le réseau SNCF, par le biais de la voie ferrée reliant Bagnères à Tarbes.
« Nous allons travailler avec les fournisseurs français, pour réindustrialiser le pays dans ce contexte difficile. Notre nouveau modèle industriel permettra de renforcer la renommée de CAF en France. Avec la création de cette usine et cette équipe, c’est une belle aventure humaine qui s’ouvre devant nous » conclut Christophe Florin.
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