Tout a commencé en mars 1965, avec la création d’une activité d’usinage par Paul Ségneré. Le grand-père de l’actuel président du groupe se lance alors dans l’aventure et commence à fabriquer des pièces de précision pour l’aéronautique. Puis en 1984, il ouvre une unité d’assemblage de structures. Jean-Pierre, son fils, prend le relais en 1987. Période à laquelle, l’entreprise s’installe sur son site actuel, zone du Toulicou à Adé.
Quant à Jean-Michel Ségneré, il a rejoint le groupe en 1996 avant de devenir président en 2010. « Nous avons toujours voulu préserver cet esprit familial qui est, avec la qualité de nos fabrications, l’une des clés de la solidité et de la réussite du groupe. Il est particulièrement apprécié par nos clients et contribue à la forte relation de confiance qui s’est instaurée avec eux au fil des ans ».
Le groupe bigourdan travaille ainsi avec les plus grands constructeurs : Airbus, bien entendu, mais aussi Dassault, Alstom, Daher, Latécoère ou encore le géant indien Mahindra Aerospace.
En plus d’un savoir-faire renforcé année après année, en réalisant de très gros investissements, le groupe Ségneré a créé la filiale SST en 2003, puis fait l’acquisition de la SOFIP en 2014.
Pour assurer le financement de ce développement spectaculaire, Jean-Michel Ségneré peut s’appuyer sur un partenariat solide avec la Banque Pouyanne, « à la fois convivial et constructif ».
Aujourd’hui, le Groupe compte cinq sites : à Adé, pour la production de pièces élémentaires ; à Lanne, pour l’assemblage structural ; à Tarbes (SOFIP), pour les prototypes et la mécano-soudure ; à Tunis, pour l’assemblage « best cost ».
Nul doute que cette saga bigourdane nous réservera quelques belles surprises dans les prochaines années.
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