En nappe, surjetés, ralingués, ses filets sont partout, dans le bâtiment, le sport, l’industrie, la pêche... Protecteurs et anti-chutes sur les plus grands chantiers - jusqu’au Panthéon et la Tour Eiffel, version chocolat-, sportifs sur les terrains, anti-envols dans les déchetteries, pare-grêle sur les parcs automobiles… la liste de produits proposés est longue comme le bras !
La grande force de cette société réside dans son savoir-faire 100% français, et sa capacité à répondre aux situations d’urgence, mais aussi son originalité. Une de ses dernières nouveautés consiste à mixer les couleurs pour coller au plus près à l’image de ses clients. Les parcs d’aventure en raffolent.
En mars dernier, alors que le chantier sous la toiture de la mairie de Bardos, dans les Pyrénées-Atlantiques, venait de s’achever, le coronavirus est venu brutalement bousculer tous les projets.
« Durant ces longues semaines de confinement, nous n’avons jamais arrêté notre activité, explique Pascal Claverie, même si les interventions extérieures ont bien sûr été stoppées. Nous avons continué de produire les commandes en cours, avec un effectif de 30% de salariés. Les 70% restants étant en télétravail, en congés ou chômage partiel. Nous n’avons pas souffert de retard dans les livraisons, puisque nous avions déjà constitué tous nos stocks pour 2020 grâce à des achats d’opportunité. »
Mais la mauvaise surprise vient du fait que la baisse d’environ 50% du chiffre d’affaires des deux derniers mois tend aujourd’hui encore à se poursuivre, en raison des conditions réelles de la reprise. Beaucoup d’entreprises sur tout le territoire redémarrent timidement, car de nombreux employés doivent continuer de s’organiser en fonction de l’accueil de leurs enfants à l’école.
« En fait, la souffrance se manifeste maintenant, parce que ce retour à l’activité attendu se fait très lentement. Les investisseurs sont encore en phase d’attentisme, notamment en ce qui concerne les permis de construire. Mais les sociétés doivent continuer de payer les charges fixes. Aussi, notre objectif aujourd’hui est avant tout de garder tous nos salariés, qui sont au nombre de trente-six. Nous avons donc mis en place un plan d’action pour les deux années à venir. Nous continuerons bien sûr à nous développer et nous diversifier, d’autant que la période a été propice à un « laboratoire d’idées » interne très riche », poursuit Pascal Claverie.
Surprenant en ces temps suspendus par le Covid-19, les soixante-quatre nouvelles machines à tresser, commandées avant la crise sanitaire, ont été livrées début avril. Elles sont en place et fonctionnent déjà. Elles vont permettre d’accroître la production, et abaisser les coûts de fabrication.
Pour autant, même si elles offrent la possibilité de passer, d’ici deux ans, à 400 tonnes de filets au lieu de 200 actuellement, le rythme se fera graduellement, en fonction de la demande.
Lentement - peut-être - mais sûrement.
Informations sur le site altela.com
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