S’il a pu constater que le covid n’avait pas franchement impacté l’activité durant le confinement, il a aussi découvert toutes les avancées industrielles et les projets innovants des deux industriels, comme les futurs TGV, les RER nouvelles génération, et les trains à hydrogène - n’émettant que de la vapeur d’eau et de l’eau condensée -, destinés à remplacer les trains diesel.
Pourtant, la France a pris du retard par rapport aux objectifs fixés pour la mise en circulation sur son propre territoire de ces locomotives « vertes », alors que l’Allemagne – qui a donné son feu vert pour la livraison de 14 trains de série dès 2022 - bénéficie déjà depuis deux ans de ces transports garantis à « zéro émission ».
De son côté, la Province de Groningen, au nord des Pays-Bas, confirme dans son rapport que Coradia iLint, le premier train de passagers au monde fonctionnant à l’aide d’une pile à hydrogène d’Alstom, a rempli avec brio ses objectifs, et l’Autriche l’expérimente à son tour pour trois mois sur des lignes régionales.
Le ministre a donc voulu se montrer rassurant sur le sujet, en annonçant que l’État investira quatre millions d’euros supplémentaires pour chaque région participant au développement des trains à hydrogène : Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est.
L’autre bonne nouvelle, plus locale, concerne la ligne ferroviaire reliant Tarbes à Bagnères-de-Bigorre, qui pourra quant à elle bénéficier de crédits du plan de relance, et revivre enfin en permettant la circulation de train de fret.
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