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Publié le Mis à jour le

Lacq, bonne nouvelle pour la production de bioéthanol ?

Abengoa change de propriétaire et les maïsculteurs du bassin de l’Adour espèrent le développement de l’usine créée en 2009
ABENGOA
Le géant espagnol a vendu ses unités de production de bioéthanol en Europe dont celle du bassin de Lacq au fonds de capital-risque Trilantic. Les groupes coopératifs du bassin de l’Adour gardent 25% du capital via Oceol, et surtout assurent 100% de l’approvisionnement en maïs.

Cette unité, créée en 2009, a fait la preuve de sa rentabilité, devenant en plus un outil vital pour la région par les débouchés qu’elle génère : un soutien au prix des matières premières précieux et qui concerne tous les producteurs de maïs de la région.

Abengoa Lacq est l'une des plus importantes unités de production de bioéthanol en France, mais surtout elle est la seule à utiliser la fermentation du maïs. Ainsi, ce sont plus de 525.000 tonnes de maïs cultivées dans le Grand Sud-Ouest qui sont utilisées chaque année, soit près de 13% de la collecte totale. Reste à espérer que les nouveaux propriétaires de l’usine investiront dans son développement. On peut le penser puisque l’usine a déjà trouvé une solide rentabilité.

Parallèlement, le site de Lacq est le seul fabricant de drêches en France. Ce sous-produit de la fermentation des céréales, hautement protéiné, et particulièrement recherché pour l'alimentation du bétail.

Le groupe espagnol Abengoa, en grande difficulté, a donc vendu ses usines de bioéthanol en Europe, notamment celles de Carthagène, La Corogne, Salamanque et Lacq, pour un total de 140 millions d’euros.

Le fonds de capital-risque Trilantic, qui a pris la main gère plus de 1.500 millions d'euros d’actifs en Europe. En Espagne, il vient de prendre le contrôle du groupe Pacha (dont le célèbre club d’Ibiza) pour 350 millions d’euros ; il a aussi investi dans Talgo (construction de trains) et Euskaltel (fibre optique et télécommunications).

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