Au bout de la plume (ok, on arrête), un chiffre d’affaires de 7.3 millions d’euros, 1.600 tonnes de plumes par an, et 98% du fameux chiffre d’affaires réalisé à l’export, dont 40% rien que sur l’Asie. Des chiffres qui rendent Jean Cazaubon plus léger qu’une plume.
Du coup, avec ses normes européennes, de traçabilité ou environnementales, Plum’Export s’est doucement installée comme la première entreprise de son secteur, leader du marché. Et sachez-le, 60% des dodos, couettes, édredons ou doudounes que vous trouverez sur le territoire européen sort de Saint-Sever.
Les choses ont bien changé avec le temps. Autrefois, dans cette entreprise familiale autant qu’artisanale, on faisait le tour des agriculteurs et gaveurs pour récupérer les plumes, version porte-à-porte.
Aujourd’hui, la collecte se fait directement aux abattoirs. Il suffit alors de laver, dégraisser, sécher, et désinfecter la plume, de la calibrer et trier, avant de l’envoyer à l’étranger. Boileau disait « Halte-là donc, ma plume », mais ici, rien ne l’arrête.
Définitivement, laissons la plume à Monsieur Cazaubon…
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