Au moment de la revente de Minercave, cinq ans plus tard, l’entreprise a vu doubler ses effectifs (de 6 à 14) et son chiffre d’affaires (de 1,6 à 3,2 millions).
Avec des méthodes que les Jollivet entendent mettre en application dans leur nouvelle acquisition, les Ducs de Gascogne.
Une vénérable maison, fondée en 1953 par Gabriel Dubarry et fortifiée par son fils Pierre, fabriquant des foies gras entiers, des blocs de foie gras, ainsi que des spécialités de terroir, le tout, comme chacun sait, placé sous le signe de l’artisanat et de la qualité. Des produits distribués dans plus de trente pays à travers le monde, et dont 500.000 colis gourmands sont vendus par correspondance chaque année. Pour un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros. Du lourd.
Pour réaliser leur acquisition, les Jollivet ont mis trois millions au pot, n’hésitant pas à placer leur maison en garantie. Un véritable acte de foi (gras) ; on ne saluera jamais assez le courage des chefs d’entreprise qui se lancent dans ce type d’aventures, sans filets, sans trop de concours bancaires, avec comme seul viatique leur talent et leur énergie, et s’endettent, s’endettent. Les Jollivet sont de ceux-là.
Ils ne partent toutefois pas de zéro, loin s’en faut. Les Ducs emploient 75 personnes, transforment 3 millions de boîtes de foie gras et de terrines, vendues sur 4 boutiques dédiées et 240 magasins. On est toutefois loin des chiffres d’il y a quelques années, lorsqu’y travaillaient 140 employés et que le chiffre d’affaires atteignait des sommets : 25 millions d’euros.
Les Jollivet arrivent avec leurs méthodes, leur connaissance du business, et annoncent vouloir performer trois axes : la vente sur Internet, l’export et la personnalisation des coffrets cadeaux.
Voilà qui devrait donner un vrai coup de boost à la vénérable Maison !
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire