Le site industriel de CAF France, situé à Bagnères-de-Bigorre, a au fil des ans acquis une très solide réputation sur les marchés très pointus des tramways, locomotives, voitures tractées et rames automotrices. Qui se souvient encore qu’elle est l’émanation de l’entreprise Soulé, créée en 1912, que le groupe CAF a repris en 2008 ?
Depuis, à Bagnères, on a passé la vitesse supérieure, avec l’obtention de gros marchés, tels la fabrication de tramways pour l’agglomération de Nantes et le réseau du Grand Besançon.
Mais c’est de métro dont il est objet aujourd’hui, avec notamment un appel d’offres auquel le consortium CAF France – Thalès va répondre, pour la fourniture de 38 rames sur pneus, ainsi que l’automatisation de deux lignes, sur Marseille.
En matière de métro, ce consortium présente de solides références : Madrid, Barcelone, Bruxelles, Rome, Istanbul ou Santiago du Chili, et sur le territoire national, Saint-Etienne, la rénovation des rames lyonnaises et douze locos de maintenance pour la RATP parisienne.
Quoiqu’en matière d’appel d’offres, ce ne soit jamais assez suffisant, face au concurrent Alstomet, né de la fusion entre Alstom et Siemens.
Le métro marseillais représente un marché de 500 millions d’euros, pour une première livraison en 2021 et constituerait pour l’usine de Bagnères autant une superbe référence tout autant qu’une utilisation de son superbe outil de production. Le tout est de gagner, bien sûr.
Parmi les autres marchés convoités : les rames du métro Grand Paris Express et le tramway de Montpellier.
Mais la CAF ne part pas sans atouts !
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