Le concepteur de WaveLandes affiche sa volonté de s’inscrire totalement et sans réserve dans une démarche compatible avec les valeurs du surf et le respect de la nature. « Au cœur d’une pinède de 20 hectares, tout sera fait pour offrir, en plus du bassin dédié au surf, un ensemble tourné vers les sports de plein air, les plaisirs de la nature et la détente ».
Ce parc nouvelle génération prévoit, en effet, des espaces permettant la pratique du skate, de l’escalade, du cross fit, de la natation et de nombreuses autres activités, mais aussi de la… relaxation.
Tout cela accompagné d’un ensemble résidentiel, allant du camping 3 étoiles, avec une soixantaine de bungalows et écolodges, jusqu’à l’hôtel de 80 chambres en mode coliving.
« De quoi accueillir en toutes saisons les familles, les clubs sportifs, les séminaires ainsi que les visiteurs participant aux nombreux évènements sportifs et culturels programmés chaque année ».
Le projet a pris du coffre, depuis les premières esquisses du concept présenté par Henri Emmanuelli, il y a 10 ans, à Saint-Geours-de-Maremne. « Ce qui nous guide, c’est la volonté d’apporter un atout supplémentaire innovant, dans ce territoire leader du surf en Europe. Il est important d’anticiper pour être les premiers à développer un tel parc en France ». De nombreux projets sont à l’étude et verront le jour dans les prochaines années, comme Alaïa Bay qui vient d’ouvrir ses portes en Suisse au pied des Alpes.
« L’enjeu est aussi touristique, avec l’implantation d’un parc de loisirs nouvelle génération, capable d’attirer 300.000 personnes par an, au coeur de la forêt landaise à 35 km de la côte » insiste Norbert Ducrot.
Une technologie performante et peu énergivore…
WaveLandes, ce sera avant tout un impressionnant bassin de 175 mètres sur 175 mètres, soit l’équivalent de presque 2 terrains de foot, capable de générer plus de 900 vagues par heure, d’une très grande qualité technique. 90 riders pourront évoluer en même temps, sur 6 zones de surf différentes, avec des vagues pouvant atteindre jusqu’à 2 mètres de haut.
Le bassin utilisera la technologie expérimentée près de Saint-Sébastien par Wavegarden, The Cove : un dispositif parmi les plus performants au monde et très peu énergivore.
Cette technologie complexe repose sur une conception électromécanique modulaire qui reproduit exactement le mouvement des particules d’eau dans la houle de l’océan. Le système injecte de l’énergie dans les vagues à mesure qu’elles avancent pour s’assurer qu’elles conservent une hauteur constante pendant la majeure partie de leurs parcours.
La taille, la forme, la puissance et la fréquence des vagues peuvent être réglées par la simple pression d’un bouton, en changeant simplement de mode sur le logiciel du bureau de contrôle – une caractéristique unique de ce système. « Avec la possibilité d’accueillir jusqu’à 90 surfeurs simultanément dans un environnement sécurisé et contrôlé, le bassin de surf possèdera une variété de zones de surf différentes qui offrent des vagues idéales pour tout le monde, des débutants aux professionnels » insiste Norbert Ducrot.
Le « Marcoussis » du surf…
« WaveLandes permettra de combler un manque évident d’infrastructures pour les sportifs de haut niveau de cette discipline désormais olympique. C’est pourquoi nous proposons d’héberger un centre national de pointe pour la formation et les entraînements des équipes de France, l’équivalent de ce qui a été fait à Marcoussis pour le rugby ».
Au-delà de cette justification majeure pour un sport qui ne cesse de progresser, avec 50 millions de surfeurs dans le monde et une augmentation à deux chiffres chaque année, la vocation de ce spot est aussi de soulager le littoral landais et basque pendant l’été. L’explosion saisonnière des pratiquants et des écoles de surf sur la côte, dans une période estivale où les vagues sont souvent en sommeil, pose déjà problème dans plusieurs stations balnéaires.
Des vagues pour champions jusqu’aux ondes pour débutants, c’est le cocktail que permet WaveLandes et pour les mordus de surf, c’est la garantie de pouvoir surfer tous les jours quelles que soient les conditions météo et de houles atlantiques.
Finies les heures d’attente d’une hypothétique déferlante, finies les angoisses du vent qui tourne et casse les vagues… le bassin proposera des conditions parfaites, tout le temps : un rêve qui complètera parfaitement les joies du surf dans l’océan.
100% énergie verte et zéro consommation d’eau…
L’avantage d’un parc situé à 35 kilomètres du littoral est de pouvoir s’épanouir en pleine nature, à l’écart de la ruée estivale qui s’accentue encore cette année. Avec en prime, un accès facile en bordure d’autoroute.
Grâce à cette implantation à Castets, WaveLandes peut se donner les moyens d’être vertueux. « Il faut savoir que ce parc de vagues artificielles ne consommera pas d’eau. Un bassin de rétention pour l’eau de pluie compensera largement l’évaporation. Les pompiers pourront même venir s’approvisionner en eau dans notre bassin en cas d’incendie » précise Norbert Ducrot
« De plus, le parc fonctionnera à 100% avec de l’énergie verte. Puisque nous avons prévu l’installation sur place de 1500 cellules photovoltaïques, le reste proviendra d’énergies renouvelables produites dans la région » insiste le fondateur de WaveLandes.
Autre décision importante, 3 arbres seront replantés pour chaque pin maritime enlevé, sachant que ces derniers ont plus de 35 ans et auraient donc fait l’objet d’une coupe traditionnelle dans les prochaines années. « Il est prévu de replanter 40.000 pins dans des zones de reboisement déjà sélectionnées. C’est un engagement pris avec la Préfecture des Landes ».
Enfin, tous les bâtiments du site seront construits en bois, sans béton. « Nous voulons être une vitrine innovante de la transition écologique mais aussi de la transition numérique avec des réservations en ligne, des paiements électroniques, une surveillance vidéo, une géolocalisation pour les enfants… »
WaveLandes prévoit la création de 300 emplois : une aubaine pour ce territoire en plus des retombées générées par la venue de milliers de visiteurs.
« Sur le plan social, ce bassin et les différents équipements pourront jouer un rôle important pour les personnes en situation de handicap. Nous avons prévu des collaborations avec des associations comme Handisurf ».
« Ce sera le parc du monde d’après, tourné vers les nouvelles générations et proposant des vacances différentes dans la nature et autour du sport » ajoute Norbert Ducrot qui bénéficie déjà du permis de construire. Reste à finaliser le tour de table avec les investisseurs pour ce projet estimé à 60 millions d’euros et lancer les travaux avant la fin de l’année pour une ouverture en Janvier 2024.
« Nous n’avons aucun doute sur la rentabilité de WaveLandes et l’engouement que pourra déclencher ce parc » conclut Norbert Ducrot qui peut déjà s’appuyer sur de solides soutiens comme les Landais Raphaël Ibanez, manager de l’équipe de France de rugby, et Joan Duru, champion du monde de surf 2021 ISA (voir ci-dessous).
Pour découvrir tous les détails du projet, rendez-vous sur le site internet de WaveLandes.
Illustrations : WaveLandes
https://vimeo.com/573928636
https://vimeo.com/574356549
https://vimeo.com/575025524
https://vimeo.com/575025345
https://vimeo.com/572488494
https://vimeo.com/572488551
https://vimeo.com/572488599
https://vimeo.com/572488773
https://vimeo.com/572488656
https://vimeo.com/572488831
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