A l’occasion de la conférence de presse annuelle de Teréga, Dominique Mockly, président et directeur général, et son équipe ont dressé le bilan d’une année 2020 si particulière, où l’entreprise et ses 661 collaborateurs ont fait preuve d’une belle résilience pour assurer solidement leur mission de service public, tout en continuant à se projeter vers l’avenir.
Nous ne reprendrons pas ici les détails de ce bilan, mais vous pouvez en retrouver l’essentiel à travers les différents articles déjà publiés par PresseLib’ ces derniers mois (voir les liens ci-dessous), à la fois sur la manière dont Teréga a su faire face à la crise sanitaire, et à la fois sur ses nombreux investissements et implications, en interne comme en externe, pour préparer les énergies du futur et contribuer à la neutralité carbone de la France.
Une responsabilité multifacette…
Teréga s’est clairement positionné comme une entreprise responsable, depuis plusieurs années, avec des programmes très concrets comme l’a rappelé Laëtitia Mahenc, responsable du Département Environnement et RSE. Avec le plan Impacts 2025, avec la démarche BE Positif et avec le fonds de dotation « Teréga Accélérateur d’Energies », le groupe a déjà enregistré des résultats très concrets, en plus d’avoir obtenu toutes les certifications sur ses métiers, témoignant de sa recherche permanente d’excellence.
« L’entreprise déploie une stratégie intégrée ambitieuse qui lui a permis d’atteindre la neutralité carbone en 2020. Elle a ainsi sensiblement réduit son impact sur l’environnement grâce à ses performances énergétique et environnementale » a souligné Laëtitia Mahenc. Un chiffre illustre bien cette évolution : une baisse de 26%, depuis 2017, de l’émission de gaz à effet de serre.
La responsabilité environnementale de Teréga est donc une réalité déjà forte et qui est présente en permanence et à tous les niveaux avec comme slogan opérationnel “MERCI”, comme Monitorer, Eviter, Réduire, Compenser nos Impacts. Sur ce dernier point, Teréga s’est par exemple engagé dans le projet Cleanwater, pour la réhabilitation de puits d’eau potable en Ethiopie et en Erythrée.
Quant au fonds de dotation « Teréga Accélérateur d’Energies », il agit de manière indépendante pour « mener ou financer des actions d’intérêt général dans les domaines culturel, scientifique, sportif, éducatif, humanitaire et social, tout en valorisant les talents et les atouts des territoires ».
« Ses actions, en résonance avec les valeurs de Teréga, prolongent notre engagement sociétal et environnemental envers les territoires. Le fonds de dotation soutient les talents et initiatives qui se mobilisent au sein des territoires selon quatre axes d’action : accompagner le développement économique et social du Grand Sud-Ouest notamment ; préserver la biodiversité ; favoriser l’inclusion sociale ; promouvoir et diffuser le patrimoine scientifique et culturel français ».
Informations sur le site internet, cliquez ici
L’accélération en mode multi-énergies…
Pour relever les défis environnementaux, bâtir les modèles de demain et concevoir des solutions énergétiques innovantes, l’entreprise de souche béarnaise a créé une nouvelle entité, Teréga Solutions, et a confirmé son implication dans plusieurs projets liés à l’hydrogène.
Ainsi, via la Business Unit Biométhane et Mobilité Gaz, Teréga a pris une participation de 20% dans la startup énergétique DualMetha, spécialisée en énergies renouvelables, et une autre de 40% dans Chadasaygas.
De même, la création en mars 2021 de la Business Unit Multi-énergies et Digital « ancre le positionnement de Teréga en tant qu’acteur d’une industrie 4.0, avec pour ambition d’accélérer le développement des offres de services d’infrastructures multi-énergies et digitales pour favoriser la performance industrielle et énergétique ».
Par ailleurs, en 2020, l’entreprise basée à Pau s’est « pleinement engagée pour le développement de l’hydrogène. Aux côtés de dix autres gestionnaires européens de réseau de transport de gaz (GRT), Teréga a présenté un premier plan pour une dorsale européenne de l’hydrogène. Rejoint en avril dernier par douze autres GRT européens, ce groupement a présenté une vision élargie pour 2040 d’un réseau de 39.700 km d’infrastructures hydrogène reliant 21 pays européens avec une croissance supplémentaire attendue au-delà de cette date. Deux tiers du réseau s’appuieraient sur la reconversion de canalisations de gaz naturel existantes à des coûts d’investissement très limités ».
Hydrogène De France et Teréga se sont également associés dans le stockage géologique d’hydrogène en lançant le projet HyGéo d’envergure nationale et européenne, qui « initie le déploiement d’une nouvelle filière de stockage massif d’énergie par hydrogène ».
Enfin, en mars dernier, Teréga, Enagás, GazelEnergie et DH2 Energy ont annoncé travailler ensemble à l'étude du développement de la chaîne de valeur de l'hydrogène renouvelable entre l'Espagne et la France portant sur le projet franco-espagnol Lacq Hydrogen.
De bonnes surprises pour l’avenir de l’hydrogène…
Dans ce contexte, Teréga a décidé de faire réaliser par Harris Interactive, un baromètre exclusif, « Les Français à la découverte de l’hydrogène ». C’est la première fois qu’est réalisée une telle étude prospective grand public sur cette énergie.
« La première bonne nouvelle est que l’hydrogène n’est pas un gaz déclassé dans l’esprit des Français. Il est même placé dans le haut de la grille, juste devant le biométhane » se réjouit Dominique Mockly. En effet, si elle est moins connue que les autres énergies, elle recueille 53% de bonnes opinions.
Le baromètre montre que nos concitoyens associent l’hydrogène à des caractéristiques à la fois positives et modernes : propre (87%), utile pour réduire les émissions de carbone (87%), d’avenir (86%, renouvelable (84%), économique (79%), disponible en grande quantité (77%). Il reste cependant un point important à solutionner : la sécurité puisque 49% jugent l’hydrogène potentiellement dangereuse.
« Cette perception positive dans l’opinion publique est très intéressante. Avec l’hydrogène, nous sommes clairement au début d’un cycle, avec toutes les caractéristiques d’une énergie promise à un bel avenir » ajoute Dominique Mockly. « Les usages potentiels sont déjà bien intégrés par les Français, en priorité au niveau de la mobilité et à un degré moindre sur le plan domestique, dans la maison ».
Autre enseignement de l’étude, les Français surveillent de très près leur consommation d’énergies pour des raisons financières (88%) autant que pour des raisons environnementales (76%). C’est nouveau et cela illustre une évolution intéressante des comportements.
« Il faut savoir qu’il n’y a pas de multi-énergies sans hydrogène : il rentre dans tout. On ne pense pas au fait que l’hydrogène peut permettre de produire de l’électricité. Plus on ira vers des prix intéressants, plus l’hydrogène sera transformé et utilisé pour partie afin de produire de l’électricité » insiste le président et directeur général de Teréga.
« On note une accélération de l’évolution des mentalités et de la prise de conscience des enjeux environnementaux. La pandémie a révélé les risques systémiques qui menacent nos civilisations, surtout avec son phénomène exponentiel : en un temps très court, on passe de très peu de cas à beaucoup de contaminations. Il en est de même pour le réchauffement climatique : le CO2 met 100 ans pour disparaître, tout le CO2 émis quotidiennement vient donc se rajouter. C’est cet effet boule de neige que l’on doit craindre pour réagir au plus vite » conclut Dominique Mockly.
Informations complémentaires sur terega.fr
Pour en savoir plus sur le baromètre « Les Français à la découverte de l’hydrogène » - cliquez ici
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