Selon l'expression consacrée, à l'heure où nous rédigions ces lignes, nous pouvons vous dire qu'en France, en 2016, on a déjà recensé 2.583.773 éclairs. Intéressant, non ? Plus exactement, le "on" qui a recensé ce chiffre édifiant, c'est Météorage, le site de "la foudre sous surveillance", installé à la technopôle Hélioparc de Pau.
Et…
Une petite PME de vingt salariés, dirigée par Yves Béchacq, qui fait son chemin, et dont les services sont très utiles aux grands noms, de Turbomeca à Disneyland. C'est que Mickey et les avions, entre autres, craignent la foudre ! La figure de style est bien fondée, il est si utile par exemple de pouvoir déconnecter ses installations informatiques quand l'orage gronde.
Leur prestation s'étale en trois points, avant, pendant et après l'orage. Avant, le risque de foudre sur un lieu ; pendant, une alerte SMS qui prévient le client du danger sur son site ; après, étude des résultats et liaison avec l'assureur et la gendarmerie, si besoin.
Mais comment ça marche ?, demande Michel Chevalet. Tout simplement un mini-capteur, tout ce qu'il y a de plus high-tech, au fonctionnement par panneau solaire, écolo au possible donc.
Et comme ici, les orages, c'est leur dada, chez Météorage, on a même embauché un "chasseur d'orages" qui ferait pâlir d'envie les chasseurs d'ouragans américains... La société implante ses services sur l'Espagne et le site est désormais disponible en... allemand. Car la foudre, ou plutôt le coup de foudre n'a pas de frontières, dixit un certain Cupidon.
Et savoir que le premier semestre 2016 a été le troisième semestre "le plus foudroyé" des 20 dernières années en France, ça hausse tout de même considérablement le niveau de discussion des soirées entre potes, pas vrai ?
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